Depuis un demi-siècle, le Salon International de l’Agriculture rassemble chaque année tous les acteurs du monde agricole. Il est l’évènement agricole de référence, non seulement en France mais aussi à l’étranger.

Éleveurs, producteurs, régions, organisations et syndicats professionnels, ministères et organismes publics ou instituts de recherche : chacun contribue à présenter les différentes facettes du secteur agricole et agroalimentaire, de ses métiers, de ses évolutions et de ses perspectives.

Pendant 3 jours, je suis allée à leur rencontre pour parler de l’avenir de nos modèles agricoles et de souveraineté alimentaire.

Avec la Première ministre Elisabeth Borne le 27 février

J’étais aux côté de la Première ministre le lundi 27 février pour évoquer l’enjeu de la planification écologique et présenter les projets de notre majorité visant à  accompagner les évolutions de nos modèles agricoles et alimentaires face aux défis de l’eau, de la préservation de la biodiversité et du changement climatique.

D’ici dix ans, un tiers des agriculteurs – soit 166 000 exploitants ou co-exploitants agricoles – spartiront à la retraite. Le secteur agricole peine à recruter des salariés, alors même que la part du salariat dans les exploitations agricoles est de plus en plus importante.

Afin de relever ce défi de renouvellement des générations, et comme annoncé par le Président de la République le 9 septembre dernier, un pacte et une loi d’orientation et d’avenir agricoles seront mis en place afin de réfléchir collectivement aux actions à mener autour de quatre axes :

  • l’orientation et la formation ;
  • la transmission ;
  • l’installation des jeunes agriculteurs ;
  • la transition et l’adaptation face au climat.

Délégation du Conseil national de l’alimentation le mardi 28 février

Depuis plus de 35 ans, le Conseil national de l’alimentation (CNA) est consulté sur la définition de la politique de l’alimentation et émet des avis – basés sur la concertation – pour éclairer la décision publique et les acteurs de la chaîne alimentaire sur des sujets tels que la qualité alimentaire, l’information des consommateurs, la nutrition, la sécurité sanitaire, l’accès à l’alimentation, ou encore la prévention des crises.

En tant que Présidente du CNA, nouvellement nommée, je suis allée à la rencontre des acteurs qui composent ce « Parlement de l’Alimentation ».

L’occasion d’échanger avec certains de leurs représentants, nationaux et régionaux :  Coopération Agricole,  Fédération du commerce et de la distribution, Interbev (Interprofession bétail et viande), Acofal (Association du frais alimentaire), Safer, l’Anses (Agence nationale de la sécurité alimentaire), Confédération paysanne. 

L’objectif : faire converger les intérêts de toutes les filières, bâtir du consensus au service de la souveraineté alimentaire et de la transition écologique.

Je suis également intervenue sur une table ronde, organisée par les Banques alimentaires, pour présenter les travaux du CNA visant à prévenir et lutter contre la précarité alimentaire.

Partant du constat d’un haut niveau de non-recours à l’aide alimentaire, le CNA  préconise de rendre l’aide alimentaire plus accessible sur l’ensemble du territoire. Le CNA a ainsi formulé des recommandations pour améliorer les conditions d’accueil et d’accompagnement des personnes, de garantir la qualité des denrées qui leur sont distribuées, de mieux coordonner les acteurs et de leur assurer un financement durable.

Journée officielle de la bretagne le 1er mars

Notre région était magnifiquement représentée sur le village Terres & Mers de Bretagne avec ses 22 exposants : entreprises agricoles, ostréicoles, artisanales.

1ère région agricole (en lait, œufs en bio & conventionnel, légumes, volailles, porc) et 1ère région maritime, la Bretagne contribue chaque jour à notre souveraineté alimentaire, avec des produits sains, de qualité, accessibles à tous.

Une belle occasion d’échanger également avec le Président de la Chambre Régionale d’agriculture de Bretagne et agriculteur, André Sergent sur les enjeux d’adaptation de nos modèles agricoles au changement climatique, le renouvellement des générations et de souveraineté alimentaire.