J’ai eu le plaisir de rencontrer, vendredi 24 février, les responsables et bénévoles de l’association du foyer Saint-Benoît-Labre de Rennes. Cette association lutte contre l’exclusion sociale en accueillant et accompagnant les personnes en difficultés sociales et professionnelles.

Fondée en 1936 à Rennes, le foyer Saint-Benoît Labre avait à l’origine vocation à venir en aide aux sans-abris, en leur proposant de passer la nuit sous un toit. Plus d’une quarantaine de bénévoles œuvraient ainsi chaque jour à les accompagner. L’association s’est développée au fur et à mesure, notamment avec le soutien de l’État par le passage d’une convention en 1980. C’est l’année où le foyer devient un centre d’hébergement et de réinsertion sociale. Il peut alors accueillir jusqu’à 150 personnes à la fois. Les activités de l’association se développent et permettent, en plus de l’hébergement, d’accompagner les personnes en difficultés pour leur réinsertion. La fin des années 1990 marque un développement plus important encore de l’association, avec l’ouverture d’un dortoir d’urgence de 70 à 90 places à Rennes. En 2015, l’association ouvre une Maison Relais à Rennes, puis, en 2018, d’un centre d’accueil pour demandeurs d’asile, à Betton. En 2020, au plus fort de la crise sanitaire, l’association ouvre un lieu provisoire d’accueil pour les personnes à la rue victimes du Covid-19. Il est actif jusqu’en mars 2022. En 2021, le Rado ouvre à Cesson-Sévigné et permet d’accueillir les personnes les plus éloignées des dispositifs.

Les principales missions de l’association sont donc de venir en aide aux personnes en difficulté en leur offrant un hébergement d’urgence, une aide alimentaire, un accompagnement social et une écoute attentive. Ces dispositifs doivent, dans un premier temps, de leur permettre de vivre dignement et, dans un second temps, de leur donner tous les outils pour qu’ils puissent se réinsérer dans la société.

J’ai été particulièrement saisie par l’engagement sans faille des bénévoles de l’association et leur dévouement envers les personnes en difficulté. J’ai aussi été touchée par les témoignages des personnes accueillies par l’association, qui m’ont convaincu que s’agissant des politiques publiques de lutte contre l’exclusion, il faut prendre garde aux solutions simplistes face à des problèmes qui, le plus souvent, sont très complexes.

Les structures comme l’association du Foyer Saint-Benoît Labre, et leurs bénévoles, qui œuvrent quotidiennement pour aider les plus démunis sont indispensables à la vie sociale. Je tiens à les en remercier et je veux leur dire qu’ils ont tout mon soutien.