Le monde agricole est trop souvent oublié par les réformes sociales menées sous les majorités précédentes.
Les retraités agricoles font aujourd’hui partie de ceux qui ont les pensions les plus faibles. Aujourd’hui, les deux tiers des agriculteurs qui partent en retraite ont une pension inférieure à 1 000 euros par mois.
Les régimes agricoles sont aujourd’hui financés à 85 % par la solidarité car l’évolution démographique de la profession a considérablement diminué les recettes des caisses de retraites. Le nombre d’exploitants agricoles baisse chaque année : pour deux ou trois départs à la retraite, seul un nouvel exploitant s’installe. Cette conjecture engendre un déficit technique du régime dont s’inquiète la MSA.
Dans le nouveau régime universel, notre majorité propose des mesures concrètes pour améliorer le niveau de pension des agriculteurs et des agricultrices. Quelles sont ces mesures ?
✅ Grâce à la mise en œuvre d’un système par points et d’un minimum de pension à 85 % du Smic net commun à tous les Français, dès 2022, tous les agriculteurs partant à la retraite auront une pension minimum de 1000 euros grâce à leur intégration dans le système universel. Cette réforme concrétise ainsi une avancée sociale sans précédent. Cette mesure a pour objectif de mettre rapidement fin à une injustice sociale qui frappe de plein fouet le monde agricole et qui est injustifiable.
✅ Le système universel prévoit la convergence des assiettes et des taux de cotisation. Associée à une réforme de l’assiette sociale et une harmonisation de l’assiette minimale pour tous les indépendants, cette convergence se traduirait par une réduction de leurs cotisations pour près de 40 % des exploitants agricoles les plus modestes.
✅ La mise en place du système universel est un gage de sécurisation à long terme de la retraite des agriculteurs, aujourd’hui financée à 85 % par la solidarité.
✅ Chaque heure travaillée ouvrira des droits. Aujourd’hui, aucun droit n’est ouvert si on travaille moins de 150h/trimestre.
✅ Renforcement de la pension de réversion. Elle permettra désormais de garantir un niveau de vie constant au conjoint survivant, qui dans 90% des cas est une femme. La personne veuve conservera 70% des droits à la retraite dont bénéficie le couple. La perte des ressources du couple en raison du décès sera ainsi totalement compensée par la pension de réversion, ouverte à compter de 55 ans.