Dans le but de sensibiliser les parlementaires aux questions de biodiversité, plusieurs députés engagés pour la nature, la biodiversité et les sciences océaniques organisent régulièrement des petits déjeuners en lien avec les motions défendues par le comité français de l’UICN, lors du congrès mondial de la nature qui se tiendra à Marseille au printemps prochain. Nos actions doivent permettre de promouvoir plusieurs événements phares :

  • la deuxième Conférence internationale sur la préservation des océans (Lisbonne du 2 au 6 juin),
  • le Congrès mondial de la nature (Marseille du 11 au 19 juin),
  • la Cop 26 Climat qui devrait se tenir au Royaume-Uni du 9 au 19 novembre 2020
  • la Cop 15 Biodiversité (fin 2020 en Chine)

C’est dans ce cadre que j’organisais mercredi 4 mars une réunion sur l’impact des activités humaines sur les océans et la biodiversité marine. Nous sommes particulièrement concernés par ces questions en Bretagne où les algues vertes, causées par la pollution des eaux par les nitrates, sont un enjeu environnemental majeur.

France Nature Environnement, le comité français de l’UICN et l’Office français de la biodiversité étaient présents pour échanger avec les parlementaires sur ces sujets essentiel :

  • La France dispose du deuxième espace maritime mondial avec plus de 10 millions de km².
  • Les évaluations les plus récentes confirment une accélération de la dégradation du milieu marin. Seulement 6 % des habitats sont dans un état de conservation favorable sur la période 2013-2018. 88% sont dans un état défavorable (source : Observatoire National de la Biodiversité).
  • Ce constat alarmant confère à la France une très grande responsabilité en termes de protection de la biodiversité marine dont dépend la santé des océans et de ce fait de la planète dans son ensemble, l’océan étant un régulateur majeur du climat.