Cette année, le 8 mars, journée internationale des droits des femmes a une résonnance particulière : la France devient aujourd’hui le premier pays au monde à garantir dans sa Loi fondamentale la liberté des femmes à recourir à l’interruption volontaire de grossesse (IVG).

Le 4 mars dernier, le Parlement, réuni en Congrès à la demande du président de la République, a adopté l’inscription de l’interruption volontaire de grossesse dans la Constitution. Ainsi, la France devient le premier pays au monde à inscrire la liberté des femmes à recourir à l’IVG. dans sa Loi fondamentale. C’est une avancée majeure que de nombreuses associations comme la vôtre demandaient. Il s’agit également d’un signal fort pour les femmes du monde entier : quand d’autres pays régressent, en France, nous sanctuarisons le droit des femmes à disposer de leur corps.

Le 8 mars 2024, une journée historique

L’inscription de l’IVG dans la Constitution est une victoire pour les Françaises et un signal envoyé aux femmes du monde entier : la France se tiendra toujours aux côtés de celles qui défendent leurs droits.
Depuis 2017, notre majorité a œuvré pour renforcer l’accès effectif au droit à l’avortement :

  •  Allonger les délais légaux d’accès à l’IVG à 14 semaines, contre 12 auparavant ;
  • Autoriser les sage-femmes à pratiquer des IVG chirurgicales.

Cette lutte pour garantir à chaque femme sa liberté de disposer de son corps nous est inspiré par les femmes qui nous ont précédées : Simone Veil, Gisèle Halimi, Simone de Beauvoir. Il ne s’agit pas de la victoire politique d’un groupe de députés mais d’une réussite française et d’un combat universel.

Engagée depuis 2017 pour les droits des femmes

La lutte contre les violences conjugales est également l’une de mes priorités. Face à ce fléau et au nombre toujours trop important de féminicides, nous avons mis en place plusieurs mesures : nous avons créé les bracelets anti-rapprochements, dont 1 028 sont aujourd’hui actifs ; déployé les Téléphones Grave danger ; renforcé le 3919, numéro d’écoute et d’orientation en le rendant accessible 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7.

Pour protéger les victimes de leur conjoint violent et les aider à partir, nous avons porté la création d’une ordonnance de protection immédiate et généralisé l’aide universelle d’urgence. Grâce à cette aide, 12 000 victimes sont aujourd’hui accompagnées à hauteur de 874€ en moyenne versés en moins de trois jours.

Nous croyons également que le combat pour l’égalité entre les femmes et les hommes se livre au quotidien et dans tous les domaines : la santé, l’éducation, la vie professionnelle, etc. Avec les membres de mon groupe parlementaire, nous avons créé l’infraction d’outrage sexiste pour lutter contre le harcèlement « de rue ».

Pour aider les femmes à briser le plafond de verre dans le milieu professionnel, nous avons instauré des quotas pour les postes de direction dans les grandes entreprises et créé un index égalité professionnelle. Ce dernier est aujourd’hui obligatoire dans les entreprises de plus de cinquante salariés.

« Grande cause du quinquennat« , les député de la majorité présidentielle ont porté à l’Assemblée nationale plusieurs mesures en faveur de l’égalité entre les femmes et les hommes depuis 2017.

  •  Lutter contre les violences conjugales

  •  Création des bracelets antirapprochement (1 028 bracelets actifs) ;

  •  Déploiement des Téléphones Grave danger (5 709 Téléphones actif) ;

  •  Renforcement du 3919 qui devient joignable 24/24h et 7/7j ;

  •  Création d’une ordonnance de protection immédiate pour les victimes ;

  •  Généralisation d’une aide universelle d’urgence d’une hauteur minimale de 600€ (12 000 victimes accompagnées à hauteur de 874€ en moyenne versés en moins de 3 jours).

  •  Mener le combat au quotidien

  •  Création d’une infraction d’outrage sexiste ;

  •  Création de l’index égalité professionnelle obligatoire pour les entreprises ;

  • Instauration de quotas dans les postes de direction des grandes entreprises.

Le chemin vers l’égalité est encore long et nous devons encore travailler à changer les mentalités. Nous réfléchissons d’ores et déjà sur plusieurs sujets comme la création du congé de naissance ou encore le soutien aux familles monoparentales.