50% des viandes consommées dans les cantines scolaires sont aujourd’hui importées (jusqu’à 60 % pour la volaille). Connaître l’origine des produits est le premier pas pour faire changer les comportements. Afin de renforcer la transparence sur l’origine de la majorité des viandes en restauration collective, et plus particulièrement dans les cantines scolaires, l’étiquetage de l’origine deviendra obligatoire courant 2022 pour pratiquement toutes les viandes en restauration collective où, jusque-là, seule l’origine du bœuf doit être affichée. Les volailles, porcs, caprins et ovins seront désormais concernés.

L’étiquetage de l’origine des viandes a été rendue obligatoire dans la « Petite loi Egalim » votée à l’Assemblée en mai 2020 (loi relative à la transparence de l’information sur les produits agricoles et alimentaires). Depuis, le décret se faisait attendre. L’étiquetage est une compétence européenne, et la France a reçu le feu de la Commission européenne pour mettre en oeuvre cette mesure début 2022. 

La loi Climat adoptée cette été vise un minimum de 60 % de viandes et de poissons de qualité dans la restauration collective. Avec cette mesure, la loi Climat renforce les objectifs fixés par la loi Egalim en 2018 : plus des 50 % de produits durables et de qualité dont au moins 20 % de bio dans la restauration collective.

Donner l’exemple et investir

L’État doit donner l’exemple. C’est pourquoi, l’État devra proposer, avant 2024, 100% de viandes et de poissons de qualité (labels, Siqo, Bio, HVE…) dans ses cantines, conformément à la loi Climat.

Enfin, proposer des produits frais et des produits locaux suppose des investissements matériels (légumeries, fours…) et immatériels (formations…). Le plan France Relance permet ainsi d’accompagner les investissements sur l’ensemble de la chaîne logistique :