Le Fonds « Mobilités actives-Continuités cyclables » vise à accompagner les territoires dans leur transition vers une mobilité quotidienne plus douce. Ce fonds a permis de soutenir 14 projets en Bretagne – dont 3 projets dans la 2e circonscription d’Ille-et-Vilaine avec l’aménagement de deux réseaux express vélo à Cesson-Sevigné, et à Montgermont et des investissements pour sécuriser les voies vélos et piétons à Cap Malo à La Mézière. 

Ces trois projets permettront de développer un usage du vélo à la fois sécurisé et intégré dans notre quotidien :

  • Création d’un réseau express vélo entre Rennes et Cesson-Sevigné : cet axe sera réalisé au Nord sur la rue Auguste Pavie et rue de Bray (4,4 km). L’axe cree sera un site propre separe de la chaussee par un espace vert/GBA/Bordure d’une largeur de 3m avec un revêtement en enrobe ou beton. Il permettra la liaison entre les centres ville de Rennes et de Cesson-Sévigné.
  • Création d’un réseau express vélo entre Rennes et Montgermont : cet axe suivra la rive ouest du boulevard de la Robiquette entre Le Haut Quince et le giratoire du marais (1.8km). L’axe créé sera un site propre séparé de la chaussee par un espace vert/GBA d’une largeur de 3m avec un revêtement en enrobe ou beton. Ce projet sera complete, dans le futur, par une liaison entre Montgermont-La Chapelle des Fougeretz-La Mezière.
  • Aménagement de la Route Départementale 27 au niveau de Cap Malo à La Mézière : Aménagement de la RD 27 au niveau de Cap Malo à La Mézière, permettant le franchissement sécurisé pour les piétons-cycles de l’échangeur de la RD 137 : franchissement de 3 ronds points, d’un ouvrage d’art routier et de deux bretelles d’échangeur.

Une aide totale de 101 millions d’euros de subvention pour créer et pérenniser des aménagements cyclables sécurisés dans un contexte favorable au développement de l’usage du vélo

Le plan « Vélo et mobilités actives » contribue à relever le défi fixé par le gouvernement depuis 2018 : tripler la part modale du vélo dans les déplacements du quotidien d’ici 2021 en passant de 3 à 9 %. Dans cette perspective, ce plan s’articule autour de quatre objectifs : la sécurisation des déplacements à vélo, la lutte contre le vol, la mise en place d’un cadre incitatif notamment fiscal et la promotion de la pratique du vélo. Le Fonds mobilités actives a engagé, depuis trois ans, 215 millions d’euros pour accélérer le déploiement des aménagements cyclables dans tous nos territoires.

Une mobilisation grandissante des territoires en faveur des mobilités douces

Ce nouvel appel à projets a confirmé l’engouement des territoires en faveur du vélo avec 311 projets déposés. 194 sont lauréats sur 155 territoires différents pour une aide totale de 101 millions d’euros, ce qui représente un investissement qui s’élève à 461 millions d’euros.

Pour rappel, dans la circonscription, deux projets ont été retenus en 2019 dans le cadre de l’appel à projet « Vélo et Territoires :

  • Le projet « Développer la pratique du vélo sur le Val d’Ille-Aubigné » vise à mettre en œuvre la politique cyclable communautaire par la réalisation d’études sur des itinéraires structurants identifiés au schéma des modes doux. Le projet s’accompagne d’un axe sur les services avec une étude portant sur l’évolution du service de location de VAE de la CCVI-A et l’expérimentation d’un service de vélopartage en milieu rural.
  • Le projet de Liffré-Cormier Communauté qui vise à développement des pratiques cyclables avec une intervention sur les infrastructures, afin d’améliorer la sécurité des déplacements cyclables (en particulier sur les liaisons intercommunales), la création d’un service de location de vélos à assistance électrique et l’accompagnement au changement de pratiques, grâce à des actions d’information, de communication et de sensibilisation.

Depuis le début du quinquennat et avec le projet de loi Climat et Résilience : un engagement inédit en faveur du développement de la pratique du vélo

En 2020, le Gouvernement a lancé un grand Plan vélo afin de faciliter l’usage du vélo grâce à des mesures d’aide financière, d’aménagement des infrastructures ou encore de formation, pour les particuliers et les collectivités. Mis en place à la sortie de la période de confinement lié à la pandémie de coronavirus, il doit permettre de démocratiser sur le long terme la pratique du vélo en tant que moyen de transport, quotidien ou occasionnel, lorsqu’il est adapté aux besoins de déplacements des usagers :

  • Création du Coup de pouce vélo (50€ pour la réparation du vélo) : dispositif prolongé deux fois suite à son succès, presque 2M de vélos ont été réparés en moins d’un an,
  • L’Etat a accompagné la création de plus de 600km de « coronapistes » temporaires (dont certaines seront pérennisées),
  • Programme académie des métiers du vélo afin d’accompagner l’essor de la filière en formant de nouveaux réparateurs,
  • Mise en place des aides aux employeurs – prévue par la loi d’orientation des mobilités– pour développer la pratique cyclable de leurs salariés (notamment le Forfait Mobilités Durables) …,
  • Le plan France Relance a également été l’occasion de compléter les aides au vélo pour suivre l’accélération de son déploiement : 200 M€ du plan de relance affectés aux régions pour financer les pistes cyclables et les emplacements vélos sécurisés en gare.
  • Le forfait Mobilités durables pour encourager les déplacements domicile-travail à vélo
    Le « forfait mobilités durables » prévu dans la loi d’orientation des mobilités, permet aux employeurs du secteur privé de prendre en charge jusqu’à 500 euros par an et par salarié les frais de déplacement de leurs salariés sur leur trajet domicile-travail effectué à vélo, en covoiturage ou à l’aide d’autres services de mobilité partagée (véhicules en autopartage, engins en free-floating…).Ce forfait est exonéré d’impôt sur le revenu et de cotisations sociales. Il remplace l’indemnité kilométrique vélo, mais le décret prévoit le maintien de cette prise en charge lorsqu’elle est en vigueur dans les entreprises et prévue dans les accords salariaux existants.Le forfait mobilités durables est également mis en place dans la fonction publique d’État, pour les déplacements à vélo ou en covoiturage, à hauteur de 200 euros par an et par agent. Le Gouvernement prépare sa mise en place dans l’ensemble du secteur public

Pour rappel, le projet de loi Climat et Résilience a adopté, en première lecture à l’Assemblée nationale, des mesures concrètes pour nous aider à faire évoluer nos pratiques de mobilité du quotidien :

  • Elargissement de la prime à la conversion aux personnes souhaitant remplacer un vieux véhicule par un vélo à assistance électrique (VAE);
  • Favoriser le report modal en développant des parking-relais à l’entrée des villes, à proximité des gares, avec des places sécurisées pour les vélos;
  • Majoration du bonus à l’achat pour les véhicules lourds à très faibles émissions équipés de détecteurs d’angles morts afin de protéger les usagers vulnérables, notamment les piétons et cyclistes.