J’ai le plaisir d’avoir été nommée responsable politique du Projet de loi relatif à l’accélération de la production d’énergies renouvelables pour le groupe Renaissance.

Dès le début de son examen à l’Assemblée nationale, le 21 novembre, je serai chargée de coordonner l’ensemble des travaux législatifs entre les deux commissions qui vont étudier le texte : la Commission du développement durable et des affaires économiques à l’Assemblée nationale.

Aujourd’hui, notre consommation d’énergie finale dépend toujours à 65% d’énergie fossile produite par des puissances étrangères. Notre mix énergétique est donc toujours majoritairement carboné et dépend de facteurs externes à notre volonté : des facteurs géopolitiques (guerre en Ukraine) et des facteurs financiers (inflations et spéculation sur les marchés).

Pour sortir de cette dépendance, nous devons nous passer d’énergie fossile et produire en France et en Europe, à partir de moyens décarbonés, les 65% de notre consommation d’énergie finale actuellement sous forme d’énergie fossile importée. Nous devons également garantir en France un accès à une énergie souveraine, compétitive et décarbonée et remettre les collectivités territoriales et les élus locaux au cœur du déploiement territorial des énergies renouvelables. C’est aussi à eux qu’il revient d’articuler l’intégration des énergies renouvelables dans leur projet de territoire.

Un cap clair et ambitieux a été fixé : faire de la France le premier grand pays du monde à sortir de la dépendance aux énergies fossiles. Avec une stratégie énergétique reposant sur deux grands chantiers : la réduction de notre consommation d’énergie et la production massive d’énergie décarbonée dans notre pays. Mon rôle sera de bâtir des consensus politiques et travailler aux côtés de tous les parlementaires qui souhaiteront accélérer le déploiement des énergies renouvelables en France.

 Adopté en première lecture au Sénat le 4 novembre – par 320 voix pour sur 343 votants avec seulement 5 votes contre, le projet de loi sera examiné à l’Assemblée à partir du 21 novembre en commission puis dès le 5 décembre en séance publique. En pleine crise énergétique, ce texte a pour objectif de faire rattraper à la France son grand retard sur les énergies renouvelables. Il s’articule autour de trois axes : un allègement des procédures administratives pour réduire le temps de déploiement des projets ; une accélération du développement de l’énergie solaire et de l’éolien en mer; une amélioration de l’acceptabilité locale des projets.