Jeudi 8 septembre, j’ai assisté à la rentrée des soixante nouveaux inscrits en première année de l’École nationale supérieure maritime (ENSM) de Saint-Malo, en présence de Hervé Berville – Secrétaire d’Etat chargé de la mer – et des élus bretons.
« Une formation qui vous promet un bel avenir »
Ces futurs officiers de la marine marchande française. Avec un taux d’employabilité qui est passé de 60 % en 2016 à 96 % aujourd’hui, ces futurs officiers de la marine marchande française sont promis à un bel avenir.
Le site de l’École nationale supérieure maritime malouin forme, en trois ans, des officiers chefs de quart machine et des chefs mécaniciens. Il héberge également le centre de formation à la survie et au secours en mer (CESAME) de l’ENSM. CEMAFOR, l’unité de formation continue y est installée au plus près des équipements de pointe dédiés aux revalidations et aux nouvelles compétences dans les domaines éoliens et offshore.
7,5 millions d’euros pour l’ENSM
La politique maritime est au coeur des enjeux en France et en Europe. Près de 80% de nos échanges commerciaux passent par la mer. Le gouvernement a donc pour ambition de renforcer le pavillon France, l’excellence de nos marins, en investissant dans les métiers de la mer.
Le secrétaire d’Etat a rappelé qu’il est prévu de doubler les effectifs dans les écoles en répondant davantage aux besoins des armateurs et des jeunes. « L’objectif est d’atteindre 2 400 élèves en 2027 sur les quatre sites de l’ENSM et de transformer un certain nombre de formations pour attirer les jeunes et répondre aux nouveaux enjeux. » Notamment, en matière d’énergies marines renouvelables, de cybersécurité ou des navires du futur. « Pour tenir cet objectif, le gouvernement investira 7,5 millions d’euros dans les locaux, le matériel… », a ajouté Hervé Berville.
Vers un secteur maritime décarboné
La France est pleinement engagée et déterminée à agir pour la préservation de la biodiversité, l’arrêt de la surexploitation des ressources marines et la lutte contre les pollutions dans les milieux marins. La Conférence des Nations unies sur les océans à Lisbonne a notamment permis d’intensifier la mobilisation internationale – dont la France est à l’initiative – pour tendre vers les 17 objectifs de développement durable (ODD) à l’horizon 2030.
Un enjeu qui est l’une des nouvelles priorités – fixée par Hervé Berville – du nouveau président de l’ENSM, François Lambert. Au-delà du bon fonctionnement de l’école qui doit être rétabli, il s’agit de donner à l’école qui forme les futurs officiers de la marine marchande française un nouveau souffle. La transition énergétique, l’autonomie des navires et la gestion prévisionnelle des emplois et des compétences seront des priorités.