Le 13 janvier dernier, enseignants, personnels de l’Education nationale et parents d’élèves ont lancé un appel à la grève pour dénoncer la gestion de la crise sanitaire du Covid-19 dans les établissement scolaire.
Environ 3 000 personnes se sont réunies devant l’Inspection académique à Rennes. Sur les 83 écoles maternelles et élémentaires, 12 étaient « entièrement fermées ». Près de 30 écoles étaient également concernées par un service minimum d’accueil sur le temps scolaire.
A cette occasion, j’ai tenu à échanger avec les équipes pédagogiques de l’Ecole Elémentaire Gérard Philipe de Montgermont.
Réduire les risques de contamination et assurer la continuité des enseignements
Face au regain de l’épidémie – avec près de 300 000 cas jour en moyenne, hausse de 18% des hospitalisations en une semaine, 4000 patientes en soins critiques – le Gouvernement a souhaité mettre en œuvre un nouveau protocole sanitaire dans les écoles. Un nouveau protocole à la fois pragmatique et protecteur qui permet d’éviter des tests superflus ou encore des attentes trop longues. En effet, trois autotests suffiront désormais pour les cas contacts à l’école qui n’auront plus besoin de faire un test PCR ou antigénique obligatoire.
Depuis le début de la crise sanitaire, le Gouvernement a fait le choix de maintenir les écoles ouvertes pour assurer la continuité des enseignements, lutter contre les inégalités et permettre aux jeunes générations d’évoluer et de vivre le plus normalement possible.
Les médecins, psychiatres, professeurs confirment que les fermetures sacrifient l’avenir de nos enfants. Chaque journée sans école est un risque de décrochage, des heures d’enseignement en moins, des risques d’isolement, des milliers d’enfants privés de cantine, d’interactions sociales, d’activités sportives,
Annonces suite à la réunion avec les syndicats de l’Education nationale
- Protocole sanitaire établit dans les écoles inchangé mais l’Etat a promis un accompagnement des équipes pédagogiques,
- Recrutement de 3 300 contractuels supplémentaires pour permettre une meilleure gestion du protocole sanitaire dans les écoles,
- Instauration d’une réunion bimensuelle entre le ministre de l’Education Nationale, le ministre des Solidarité et de la Santé et les représentants des syndicats,
- 5 millions de masques FFP2 seront mis à disposition des professeurs qui estiment en avoir besoin notamment ceux au contact d’enfants non masqués (maternelles, en situation de handicap etc..). Même si le haut conseil de santé publique ne considère pas les masques FFP2 comme nécessaires mais face à la demande des enseignants, l’Etat répond présent,
- L’Etat a créé un fond pour aider les collectivités à se doter de capteurs de CO2,
- Les évaluation de mi-CP prévues dans les semaines à venir seront reportées,
- La question du report des épreuves du baccalauréat prévues en mars sera posée.