J’étais le 17 septembre aux côtés du Président de la République, de Barbara Pompili – Ministre de la Transition écologique – et de Jean-Baptiste Djebbari – Ministre délégué chargé des Transports – pour fêter les 40 ans du TGV à la Gare de Lyon à Paris.
Le TGV, 40 ans d’histoire
En quarante ans, le TGV a transporté 3 milliards de passagers. Lancé par Georges Pompidou et construit sous Valéry Giscard d’Estaing, le TGV a été inauguré le 22 septembre 1981 par François Mitterrand.
Dans les années 1960, la SNCF envisage de créer créer un train à grande vitesse pour concurrencer efficacement l’automobile et l’avion. Alors que le Japon inaugure le Shinkansen en 1964 et que Jean Bertin développe son aérotrain, un train à grande vitesse sur coussin d’air, la SNCF va développer le TGV.
Le 25 octobre 1971, le tout premier prototype TVG 001, mû par des turbines à gaz, sort des ateliers Alstom de Belfort. Son design a été imaginé par le styliste français, Jacques Cooper, qui s’est inspiré des traits de la Porsche « Murène ». Finalement, les premiers essais du TGV 001 ont lieu au printemps 1972, dans la plaine d’Alsace. Le prototype atteint la vitesse de 318 km/h, pulvérisant ainsi le record du monde de vitesse ferroviaire en traction thermique.
10 ans plus tard, le 22 septembre 1981, François Mitterrand inaugure le premier TGV à Brotteaux à Lyon. Reliant Paris et Lyon en 2 heures 40, le premier TGV est mis en service le 27 septembre 1981, avec une vitesse de 260 km/h.
Le 18 mai 1990, la rame de série 325 du TGV-Atlantique bat le record du monde de vitesse du TGV avec une pointe à 515,3km/h.
Le 3 avril 2007, le TGV explose sont record de vitesse en atteignant les 574,8 km/h.
Le TGV du futur dévoilé par le Président de la République
Le nouveau « TGV M », construit par Alstom, a été dévoilé par le Président de la République à l’occasion des 40 ans du TGV. Ce « TGV du futur » attendu pour 2024 s’inscrit dans la lignée de ces prédécesseurs et allie à la fois l’esthétique, l’innovation et la performance énergétique.
Une fierté industrielle et humaine, une illustration du génie français, au service de l’aménagement du territoire. Ce nouveau TGV ne sera pas plus rapide que les dernières rames circulant sur le réseau français – 320 km/h –, mais la SNCF le veut plus confortable, plus capacitaire, plus modulable, plus durable, plus économe.
« Nous avons défini huit pistes d’amélioration, à savoir un prix d’acquisition inférieur de 20 %, un coût de maintenance réduit de 30 %, un bilan carbone amélioré de 32 % par voyageur comparé aux rames actuelles, un train entièrement modulable, une capacité accrue de 10 %, un TGV 100 % connecté, une meilleure fiabilité et la maintenance prédictive », David Goeres, l’architecte technique du TGV M.