L’agriculture a subi de plein fouet l’onde de choc du COVID-19 : fermeture des frontières, fermeture des marchés, manque de saisonniers, produis jetés, produits labellisés et de qualités sans débouchés… La crise sanitaire a bouleversé le fonctionnement du modèle agricole français et a révélé l’importance de développer l’agriculture locale et les circuits de proximité.
C’est pourquoi avec une centaine de députés LREM, j’ai cosigné une tribune pour accélérer la mise en œuvre de la loi Egalim. Nous appelons la restauration collective à privilégier les produits agricoles et alimentaires locaux. Les règles de la commande publique gagneraient à être assouplies afin de permettre l’intégration d’un critère de préférence locale.
Poursuivre les avancées de la loi Egalim
Ce texte vise à poursuivre les engagements de la loi Egalim et à les accélérer. L’article 24 de cette loi comporte plusieurs mesures pour améliorer la qualité des repas servis dans la restauration collective. La loi impose qu’au moins 50 % des denrées alimentaires qui y sont proposées soient issus de produits durables et de qualité, dont au moins 20% issus de l’agriculture biologique, à l’horizon 2022.
Ce que nous proposons
Nous appelons le Gouvernement à lancer des négociations dans ce sens avec la Commission européenne et le Parlement européen pour assouplir le principe de libre concurrence européen. Nous souhaitons que ce précepte cesse de s’opposer à l’intégration d’un critère de préférence locale dans la commande publique de produits agricoles et alimentaires.