Le quartier de Maurepas à Rennes Maurepas intègre les 32 nouveaux Quartiers de Reconquête Républicaine (QRR) qui seront mis en place dès 2019. Cette annonce très attendue par les citoyens et élus locaux de Rennes donne le feu vert au déploiement de la Police de Sécurité du Quotidien (PSQ) dans le quartier du Nord-Est de Rennes situé dans la 2e circonscription d’Ille-et-Vilaine.
Les quartiers de reconquête républicaine sont un outil essentiel pour la sécurité des Français, pour le retour de la République partout sur le territoire. Partout où les quartiers de reconquête républicaine sont installés, ils ont pour but de combattre efficacement les trafics, de prévenir la radicalisation et de rétablir le lien de confiance avec les habitants.
La PSQ, sur le terrain pour renouer le lien avec les Français : ce qui va changer
▲ Fin des tâches indues, procédure pénale numérique, renforcement de la présence des forces de l’ordre sur la voie publique.
▲ Coopération accrue avec les polices municipales et les acteurs de sécurité privée, dialogue constant avec les élus, bâtir un véritable continuum de sécurité.
▲ Des effectifs supplémentaires.
▲ Mise en place du « Lab’PSQ » pour le suivi de l’application de la police de sécurité du quotidien et l’évaluation de la qualité des nouveaux services. Une démarche globale qui associe : citoyens, associations, forces de l’ordre, élus locaux, préfets, universitaires et chercheurs, syndicats et le tissu économique.
▲ Mais aussi des outils adaptés pour la sérénité en zone urbaine : création d’un délit spécifique contre les rodéos motorisés (voté en 2018) et déjà 750 procédures engagées depuis sa création.
▲ Des moyens à la hauteur : Recrutement de 10 000 postes de policiers et gendarmes supplémentaires d’ici 2022, livraison de véhicules et d’équipements neufs, 900 millions € d’ici 2020 pour un plan immobilier
▲ Livraison de 110 000 tablettes numériques et smartphones NEO et déploiement de 10 000 caméras-piétons d’ici 2020, renforcement de la lutte contre la cybercriminalité.
Réforme de la procédure pénale
Le projet de loi de programmation 2018-2022 et de réforme pour la justice sera une étape majeure de la police de sécurité du quotidien. Le ministre de l’intérieur et la ministre de la justice ont travaillé main dans la main pour que le texte mène toutes les réformes nécessaires pour permettre aux forces de l’ordre de se concentrer non plus sur les procédures ou l’administratif mais sur leur cœur de métier : le terrain.
Un changement très attendu : la réforme de la procédure pénale, intégralement dématérialisée, faisant gagner du temps et de l’efficacité. Mais aussi, d’autres avancées concrètes pour les conditions de travail des policiers et des gendarmes :
▲ Le gardé à vue ne sera présenté au procureur à l’issue de la première période de garde-à- vue que si celui-ci le juge nécessaire ;
▲ Prolongation de l’enquête de flagrance de 8 à 16 jours étendue à tous les délits à partir de 3 ans d’emprisonnement encourus (contre 5 actuellement) ;
▲ Mise en place de l’habilitation unique pour les officiers de police judiciaire et fin de la nécessité de demander une autorisation au procureur de la République pour les déplacements hors ressorts
▲ Rétablissement de la possibilité de pénétration forcée dans un lieu privé pour interpeller une personne
▲ Possibilité pour les agents de police judiciaire de procéder à des contrôles d’alcoolémie ou pour usage de stupéfiants
▲ Extension de la possibilité de mener des enquêtes sous pseudonymes
▲ Instauration du principe de forfaitisation des délits pour usages de stupéfiants, vente d’alcool à des mineurs.
Calendrier : vote définitif au printemps 2019.