Nous devons effectivement, sans remettre en cause, le fonctionnement de la Vème République qui a fait ses preuves, y apporter un certain nombre de correctifs.

Le quinquennat a démontré ses limites. Dès élu le Président ne pense qu’à sa réélection. Le Président ne prend pas assez de hauteur. Il s’est substitué à son premier ministre qui effectivement devient « son collaborateur ». Il faut revenir aux fondamentaux de la Vème République. Le Président « préside », donne les orientations et le chef du gouvernement conduit la politique de la Nation. S’il y a désaccord, le Président peut changer son Premier Ministre et son gouvernement ou même dissoudre l’Assemblée. Une cohabitation devient à nouveau possible.

Je propose de fixer le mandat du Président de la République à une durée de sept ans, non renouvelable.

Je ne vois pas d’inconvénient à reconnaître le vote blanc. Par contre, étant un pays ou la Liberté est une de nos valeurs principales, je ne suis pas favorable au vote obligatoire.

Même si pour gouverner il est nécessaire que le Parlement puisse disposer d’une majorité stable et cohérente, je pense que nous ne pouvons plus ignorer le vote des minorités. Elles doivent pouvoir s’exprimer. Une dose de proportionnelle de 20 % aux législatives me semble un bon compromis.

Dans toutes nos instances (nationales, régionales, locales), nos élus sont trop nombreux. Dans un souci d’efficacité, il faut réduire ce nombre tout en donnant aux Parlementaires des moyens nécessaires pour exercer leur mandat dans de bonnes conditions.

Députés et Sénateurs, dans un souci de proximité avec le citoyen, doivent également pouvoir participer à l’exécutif  des communes et des villes moyennes (fixer le seuil entre 10.000 et 20.000 habitants)

Concernant le RIC : j’exprime de fortes réserves. En général lorsqu’il est consulté par référendum, le Français ne répond pas à la question posée. Nous ne devons pas nous comparer à la confédération Suisse, l’histoire n’est pas la même. Le RIC ne doit pas permettre la remise en cause de l’élection du Président, ni de celle des parlementaires ;

Un référendum peut être nécessaire pour une modification substantielle de notre Constitution. Il peut  se concevoir pour des réformes de type « sociétal »  ou des sujets traitant de l’environnement… des sujets locaux, à condition de prendre en compte le résultat ; (Notre Dame des Landes ??)

ACCUEIL des ETRANGERS

Il est bon de rappeler que le droit d’asile découle du préambule de la Constitution qui affirme que « tout homme persécuté en raison de son action en faveur de la liberté a droit d’asile sur les territoires de la République ». C’est un devoir de protection des personnes menacées dans leur pays. La personne qui est accueillie n’a toutefois pas forcement vocation à demeurer définitivement sur le sol français notamment si, les causes qui l’ont amené à fuir son pays, viennent à disparaître.

La droit d’asile est restrictif. Il nécessite  le respect de notre droit, de nos valeurs, de nos institutions,  de nos modes de vie, de notre laïcité. Le non respect de nos règles doit engendrer automatiquement, la remise en cause du droit d’asile.

D’autres personnes peuvent souhaiter que la France les accueille. Se pose alors la question des besoins à satisfaire, du nombre de personnes que nous pouvons accueillir et des conditions dans lesquelles cet accueil peut s’effectuer. La personne qui souhaite demeurer sur le sol français, a vocation à devenir française. Cependant, elle donc accepter de s’intégrer en apprenant la langue française et en s’engageant à respecter nos règles communes et nos valeurs.

Une personne qui n’accepte pas ces règles, n’a pas vocation  à demeurer sur notre territoire.

Nous devons donc confier au Parlement la mission de définir les besoins, de fixer le nombre de personnes à accueillir, de définir les conditions de cet accueil et des causes pouvant en faire perdre le bénéfice.

Ce sujet est aussi un sujet « européen ».

 

LA LAÏCITE

 En réalité, le problème de la laïcité en France, ne se pose qu’avec l’Islam.

La loi du 9 décembre 1905 permet de régler les problèmes qui existent. L’Islam doit bénéficier des mêmes règles que celles imposées aux autres religions. Il doit se soumettre aux mêmes obligations. Une mosquée qui ne se conforme pas à cette loi doit être fermée. Un imam qui ne respecte pas cette même loi doit être interdit d’exercer cette fonction et expulsé s’il n’a pas la nationalité française.

EUROPE

Quand survient un problème, la solution (de facilité) est de dire : « c’est la faute  de l’Europe ».

Nous refusons de voir que l’Europe nous a permis de vivre en PAIX depuis plus de 70 ans. Nous ne voulons pas voir ce qu’elle a apporté aux pays de l’Union. Nous ne voulons pas voir qu’elle nous permet de rivaliser économiquement avec les ETATS UNIS, LA CHINE, LA RUSSIE, L’INDE …  la France seule, ne le peut pas.

Je pense qu’il faut tendre vers plus d’Europe sur un plan économique, social, environnemental. L’espace SCHENGEN doit être renforcé.

L’Europe souffre d’un déficit de démocratie et ses règles de fonctionnement sont incompréhensibles du plus grand nombre. Dans ce domaine également nos gouvernants doivent se hâter mais sans précipitation. Ils doivent expliquer et simplifier la gouvernance de l’Europe qui est trop éloignée des préoccupations des citoyens.